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Historique de la marqueterie de paille

Un peu d’histoire

 

Extrait du dossier de presse établi à l’occasion de l’exposition tenue au Jardin-Sciences de l'Arquebuse de Dijon en juin 2004, voici un survol de l’histoire de la marqueterie de paille telle qu’elle apparaît d’après les textes, archives et objets existants. Il ne s’agit que de grandes lignes destinées à fixer les idées, permettant de briller en société. Il va de soi que vous aurez meilleur compte, pour faire le point le plus complet des connaissances actuelles, de vous référer à l’ouvrage de Lison de Caunes et Catherine Baumgartner, La Marqueterie de Paille, paru en 2004 aux Editions Vial, à qui ce texte doit beaucoup.

Cette mise en bouche nous paraît indispensable. Car nous pensons que, au-delà du simple coup de foudre, source de bien des plaisirs hélas! parfois fugaces, on ne peut durablement aimer que ce que l’on connaît bien.

 

Origines : le blé du Pharaon

Aliment, litière, engrais, protection du froid et de l’humidité, natte, paillasse, toiture, objets de décoration ou utilitaires, depuis la nuit des temps la paille est l’une des plus fidèles alliées de l’homme.

Déjà, dans le Chatt al-'Arab, le delta du Tigre et de l'Euphrate, Sumériens et Akkadiens faisaient grand usage de cette providentielle céréale, la consommant, s'en couvrant, et, la liant à des roseaux, construisaient des îles artificielles, comme les indiens Uros du lac Titicaca au Pérou.

Lorsque Carter et Carnavon découvrirent le tombeau heureusement inviolé du roi Toutankhamon, ils trouvèrent, au fond de paniers faits de feuilles de palmiers tressées, des grains de blé dont on peut voir la représentation des récoltes sur les parois du tombeau.

Dans son ouvrage  Les mystères d’Osiris paru en 2004, l’écrivain égyptologue Christian Jacq nous conte une scène d’allégeance au Pharaon Sésostris : au cours de la visite d'un village au bord du Nil, une jeune fille présente au roi une « poupée composée d’épis », ancêtre du célèbre bouquet de moisson. Chaque maison ornait sa façade d’un tel objet, exposé jusqu’à la moisson suivante, en signe de prospérité.

Il est frappant de constater que cette tradition s’est perpétuée jusqu’à nos jours dans les régions céréalières comme la Beauce, le Nord ou en Angleterre.

Souvenons-nous également de la prédilection de l'art des Celtes, extraordinaires bronziers, pour la gravure et la ciselure. Bijoux et miroirs étaient rehaussés de décors directement inspirés par la vannerie, dans lesquels les traits parallèles ou concentriques formant damiers, meublent le fond tout en mettant en valeur les motifs décoratifs par les jeux de la lumière.

17ème siècle : l’essor

Il est impossible de dater la naissance de l’utilisation de la paille en marqueterie. Vient-elle d’Asie, comme le pensent certains peut-être abusés par la mode des " chinoiseries " en vogue un peu plus tard ?

Il n’est pas interdit de penser, en effet, que Marco Polo, les marchands vénitiens, les voyageurs de la route de la soie, ont pu servir de vecteurs à de nombreux et riches échanges culturels en même temps que commerciaux.

Une chose est certaine, les Grandes Découvertes d’après 1492 ouvrirent grandes les portes aux importations de bois exotiques, permettant ainsi l’essor de la fabrication, pratiquement inexistante jusque là, de meubles que l’on n’hésitait pas à recouvrir de marqueteries d’essences rares et précieuses. Nul doute que cette ébénisterie, alliée à la production de coffrets à bijoux ou à ouvrages et autres tabletteries, fit également appel à un matériau bien moins onéreux (pensez au prix d'une grume venant du Brésil ou de Guyane à cette époque), existant en abondance dans nos régions, plus aisé à mettre en œuvre, tout en favorisant la créativité, le sens de l’excellence et l’habilité exceptionnelle de merveilleux artistes, la paille.

Les techniques concernaient alors essentiellement le travail dit en applique, c'est-à-dire que les brins de paille constituant le décor étaient collés côte à côte, sans nécessairement se toucher, sur un fond généralement peint en noir, l'opposition du clair et du foncé formant déjà un premier élémént de décor en soi. Dans le cas de motifs floraux les éléments, pétales ou feuilles, étaient collés en surépaisseur. Les sujets étaient essentiellement d'ordre religieux.

 

18ème siècle : l’apogée

La nature des matériaux employés, desservie par manque de soins et d’entretien, jointe au fait que les artistes ne signaient pratiquement jamais leurs œuvres, font que la datation et l’attribution des objets sont très difficiles à faire. D’autant qu’en marqueterie il y avait plus de suivisme que de créations pures.

Une des plus anciennes œuvres répertoriées à ce jour semble être une couverture de livre de chants datée de 1711, signée Carl Hinrich Hering, figurant à l’inventaire du Museum fùr Kunst und Gewerbe de Hambourg. C.H. Hering est également mentionné dans les registres paroissiaux de la ville hanséatique de Lübeck en 1694 avec la profession de « fabricant de boîtes en paille », puis en 1697, en tant que « fabricant de babioles en paille ».

La "carrière" de Hering a pu être retracée avec précision grâce aux travaux d'Angelica Rauch publiés dans la revue Restauro, Munich 1999 et d'Andrew Renton, dans Furniture History, volume XXXV, Londres 1999. L'artiste avait eu la bonne idée de signer ses oeuvres!

Venu s'installer à Leyde, Pays-Bas, il y transporta son atelier avec ses enfants, en tout cas des parents, car les signatures sont légèrement différentes mais mentionnent toujours le nom d'Hering avec les approximations inhérentes à une époque où l'orthographe n'avait pas encore conforté sa dictature. Puis, profitant du rapprochement de la famille d'Orange avec la Couronne d'Angleterre, il partit pour à Londres, développant une somme d’objets de toutes sortes, d’un extrême raffinement, avec parfois l’utilisation de fixés sous verre, et d’inscriptions, gravées à la pointe sèche, morales ou libertines.

Et pendant ce temps-là, dans le silence de leurs couvents, les moniales tissaient la paille, réalisant des tableaux de broderies étonnantes, d’éblouissantes chasubles et des devant-d-autels visibles dans l’église de Nozeroy dans le Jura et au Freiämter Stroh-Museum de Wohlen, près Zürich, Suisse. Admirables chefs d'oeuvre, la paille, brodée sur de la soie ou du satin, semble de fils d'or.

Au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, Georges-Roland Morel développa une extraordinaire technique de gaufrage de la paille en des scènes religieuses d’une exceptionnelle virtuosité. Hélas la technique, bien que nous connaissions les outils utilisés par Morel, est bel et bien perdue, et les différents essais entrepris jusque là pour la recréer ne sont encore pas vraiment convaiquants. Le gaufrage consiste à donner de l'épaisseur à un motif particulier du décor, formant un léger relief se détachant du fond.

Il semblerait en outre que Louis XVI ait commandé un lot important de paille pour décorer une pièce du Trianon à Versailles. Cependant, interrogée, la Société des Amis de Versailles nous a confirmé qu'il n'y avait aucune trace de ce genre de commande mais que, par contre, on savait l'existence de joncs posés sur le sol en guise d'isolant. L'information, traduite de l'anglais en allemand puis en français a sans doute souffert de la confusion entre les mots anglais to strew qui signifie joncher, et straw, paille.

Nous connaissons également les encarts publicitaires parus dans la presse parisienne de l'époque, comme nous l'ont démontré Lison de Caunes et Catherine Baumgartner. Ce fait confirme l'existence d'ateliers très organisés car on retrouve sur de très nombreux objets les mêmes personnages, de la même taille, dans la même position, vêtus pareillement aux couleurs près. On y retrouve également des éléments de décor identiques, principalement dans les coffrets à ouvrages fort prisés en ce temps. Il est certain que, dans les ateliers, les tâches étaient soigneusement distribuées, les ouvriers se spécialisant qui pour les personnages, qui pour les fonds etc., de la même façon que chez les peintres, même et surtout les plus grands, le maître n'intervenant que pour la touche finale.

19ème siècle : Les travaux de bagnards ou travaux de pontonsSourire

La production la plus connue, la plus répandue dans l’opinion publique fut celle des prisonniers et des bagnards, sans doute car porteuse d'une intense charge émotionnelle

Pendant la révolution française, puis la période napoléonienne, l’Europe, à feu et à sang, vit l’accroissement considérable du nombre de prisonniers de guerre qui peuplèrent des prisons déjà bien encombrées. De plus l'avènement de la marine à voile, en supplantant les galères, "libéra", affreux jeu de mots, une grande quantité de galériens qu'il fallut bien reconcentrer ailleurs. D’où la création de bagnes à Toulon, Rochefort, Brest, La Rochelle et autres lieux, domaine dans lequel l’Angleterre ne fut pas en reste. Il s'agissait le plus souvent de ports car l'implantation de lieux d'incarcération y était très aisée, rapide et peu coûteuse. Il suffisait d'amarrer un bâteau à quai, de le désarmer en le privant de ses mâts et de son château, ne laissant subsister que les flancs, les ponts et les cales. De là vient le nom de ces charmants endroits, les pontons.

Pour améliorer leur peu enviable ordinaire, prisonniers et bagnards, souvent artisans ou travailleurs manuels dans le civil, après leur journée de travail forcé, se mirent à produire différents objets de toute nature, parfois décorés de marqueterie de paille. Reconnaissables à une certaine raideur d’exécution, à une naïveté d’inspiration, ces pièces sont souvent de véritables bijoux empreints d’une grande émotion.

Le fameux camp anglais de Norman Cross dans lequel, "bien que les conditions de vie y fussent éloignées de l’idéal des standards actuels, après avoir vécu sur les ponts extrêmement exigus des navires de guerre, il devait paraître réellement plaisant (aux prisonniers) d’avoir de l’espace pour marcher et faire de l’exercice", était le lieu d’un marché où les prisonniers, par l'intermédiaire de leurs gardiens, vendaient leur production aux bourgeois et marchands locaux. Le bagne a néanmoins le mérite d’avoir conservé le nom de quelques artisans. Cette situation s'est retrouvée dans d'autres bagnes et Alexandre Dumas Père a laissé une description pittoresque d'une visite qu'il fit, en "touriste", à celui de Toulon.

Gardons-nous cependant de la tendance à attribuer à ce genre tout ce qui a été produit à cette époque. Tout n'a pas été fabriqué dans des bagnes. De nombreux coffrets portent des dédicaces, souvent les initiales de la promise. On voit mal un prisonnier dédicaçant son travail à son gardien, sauf affinités particulières. Encore que les ateliers constitués dans les bagnes pouvaient parfaitement, par le biais des marchés extérieurs que nous venons d'évoquer, recevoir des commandes de particuliers. C'est par les teintes des pailles décorant ces objets que l'on peut reconnaître l'existence d'ateliers. En effet, les conditions de vie et de travail en ces endroits, les moyens mis à disposition, notamment pour les teintures, les communications inexistantes entre bagnes, excluent totalement les échanges inter-ateliers, tel coloris particulier ne pouvant pas se retrouver par ailleurs.

Ce siècle a également bénéficié des talents d’un certain Delarüe dont nous connaissons deux petits tableaux paysagés, admirables de finesse et de délicatesse. Aurait-il un rapport avec un Delarue (ou de la Rue), graveur de timbres au XIXème siècle auquel font penser les minuscules gravures composant ces merveilles?

Notons aussi une production relativement importante due à des anciens soldats et notamment à des grognards de l'Empire, incapables de se détacher d'une certaine nostagie traduite par les nombreuses reproductions de soldats en uniforme et surtout de l'Empereur Napoléon Ier dans différentes mises en scène de sa vie et de sa mort.

 

20eme siècle : André Groult, Jean-Michel Franck

Après une longue période de purgatoire, certainement due à la cherté de ces productions et à la très forte augmentation du coùt de la vie pendant tout ce XIXème siècle si instable, il fallut attendre les années 1920 pour assister à un renouveau de l’art de la paille. Deux grands décorateurs parisiens, André Groult et Jean-Michel Franck, redécouvrirent la paille et l’employèrent à grande échelle.

Délaissant les mignardises, André Groult recouvrit des meubles, des murs d’appartements ou les salons de luxueux transatlantiques, dont le fameux Normandie. Elégant et raffiné, appuyant sa créativité et son souci d'innovation sur les règles et les techniques traditionnelles, il réalisa une multitude d’objets et de meubles d’appoints, ainsi que de somptueux paravents.

Jean-Michel Franck, associé à l’ébéniste Adolphe Chanaux, ancien collaborateur de Groult, n’utilisa que de la paille monochrome. Dandy doublé d'un esthète pour qui la matière, sublime, devait supplanter la forme, il réalisa de très nombreux meubles à décors géométriques appelés éventails ou soleils. Il décora également des murs d’appartements.

On trouve encore des boîtes marquetées soleil, intérieur liège, attribuées parfois trop rapidement à Frank. Elles sont souvent l'oeuvre de tablettiers postérieurs.

Les incertitudes du temps, les bouleversements sociaux, l’augmentation considérable du coût de la vie brisèrent cet élan. Il fallut attendre les années 1950 pour pouvoir admirer les meubles de Jean Royère, très actif au plan international, de Daniel Langlois-Berthelot et de Bernard Ayard, spécialisés dans la tabletterie.

 

Aujourd’hui : la renaissance

Soumise à la dure loi du marché qui n’entend que rendement, rentabilité, productivité, la marqueterie de paille réussit malgré tout à survivre au fond de quelques ateliers professionnels, lors de travaux de restauration, ou dans le secret des appartements d’amateurs, simples amoureux ou passionnés. Oeuvrant chacun de son côté, ils créent différentes œuvres pour leur plaisir personnel, ou cherchent à les vendre dans divers marchés artisanaux. Certains montrent leurs travaux dans des galeries d’art, en expositions personnelles ou collectives.

Petite-fille d'André Groult, Lison de Caunes a relevé le flambeau. Maître d'Art, elle a longtemps et obstinément guerroyé seule pour assurer la pérennité d'un art si merveilleux.

Mais ils se découvrirent nombreux en France et à l’étranger : Madagascar, Biélorussie, Ukraine, Japon, Taïwan, Italie, Angleterre, Grèce, Pologne…

Ce qui donna l’idée de créer une association afin de fédérer tous ces créateurs et leurs émules, pour mettre en commun leurs expériences, leurs techniques, leur passion.

Certains créateurs contemporains marient la paille à d’autres matériaux : coquille d’œuf, galuchat, peau de python céramique, peinture…

Rien ne saurait mieux illustrer cette renaissance que l'attribution en 2007 du premier titre jamais offert d'"Un des Meilleurs Ouvriers de France", dédié à la marqueterie de paille. Marine Fouquet, de Paris, et Sandrine Viollet, de New York, les deux lauréates, ont ouvert une voie nouvelle à un mode d'expression où la sensibilité, la créativité, le sens esthétique et l'innovation technique se sont admirablement mis au service d'une virtuosité sans égale.

Nos grands ancêtres , nous en sommes sûrs, ont dû apprécier.

 

SourireTémoignage

     Le Musée de la Marine à Paris s'enorgueillit de posséder plusieurs oeuvres d'un des plus grands peintres de marines français, Louis Garneray. Dans mes lectures de jeunesse, de celles qui enflamment les imaginations (Un corsaire de quinze ans, Un marin de Surcouf, Corsaire de la République par exemple), les mémoires de Louis Garneray se taillaient la meilleure part. Car ce grand artiste mena une vie d'aventures incroyables. Je ne me doutais pas que nos routes se croiseraient à nouveau et encore moins grâce à la paille. Ce télescopage a ravivé des émotions que je pensais éteintes depuis longtemps.

     Louis Garneray a débuté une carrière de marin en tant que mousse embarqué sur le navire du célèbre Surcouf, le corsaire préféré des historiens. Il eut l'occasion de participer à quelques batailles au cours desquelles il se distingua par un courage à toute épreuve et de grandes qualités de marin. Mais la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille, surtout lorsqu'elle se déroule sur mer! Notre héros n'échappa donc pas au sort subi par nombre de ses camarades. Une bataille mal engagée, des dieux de la guerre passés à l'ennemi ou simplement distraits, et le voilà prisionner de la Royal Navy, enfermé dans une des pires prisons-pontons que le génie humain ait pu imaginer.

     Nous avons évoqué plus haut l'origine de ces prisons. La lecture des souvenirs de Louis Garneray est des plus édifiantes quant à la vie épouvantable subie dans ces endroits affreux. Il raconte les huit années passées dans le terrible bagne flottant de Portsmouth dont il réussit à sortir vivant grâce à sa connaissance de la langue anglaise qui lui valut la fonction d'interprète et à ses talents de peintre( il était lui-même fils d'un élève du grand David) auxquels il dut la faveur d'influents clients locaux.

     Ses mémoires regorgent de révélations sur sa vie et celle de ses compagnons d'infortune qui survivaient tant bien que mal en fonction de talents parfois réels permettant de négocier directement avec leurs gardes-chiourmes. Ecoutons Louis Garneray :

     "Une grande activité régnait dans cet affreux cloaque: personne, excepté quelques prisonniers qui, couchés tout de leur long sur le plancher, semblaient prêts, tant leur pâleur était extrême et leurs regards éteints, à rendre leur dernier soupir, personne, dis-je, n'était inoccupé. Les uns, armés de rabots, se livraient à des travaux de menuiserie; d'autres exécutaient avec des os de charmants ouvrages et des jeux d'échecs; ceux-ci construisaient des vaisseaux et des trégates d'un fini achevé: ceux-là tressaient des chaussons, des chapeaux de paille ou tricotaient des bonnets de nuit. Chaque homme représentait une industrie différente.... Plusieurs prisonniers élevaient leurs travaux jusqu'aux hauteurs de l'art. Il y avait même des maîtres de danse, d'escrime et de bâton, des professeurs de mathématiques, d'algèbre et de géométrie.

     Au milieu de tout cela, des marchands, des revendeurs s'approvisionnaient directement. Plusieurs (prisonniers) excellaient dans un genre d'industrie porté à sa perfection : je veux parler de dessins exécutés en paille, qui s'incrustaient sur des nécessaires en bois ou sur des boîtes de toute espèce; ces dessins représentaient toujours le même objet, des fleurs et des oiseaux."

     Garneray cite également un jeune homme qui se livrait à la fabrication de tissus en paille. il eut l'occasion de s'initier avec beaucoup de bonheur à la technique de la marqueterie de paille avant de se consacrer uniquement à la peinture. Ses toiles étaient très prisées par les marchands d'art locaux dont les commandes étaient le plus souvent pré-vendues.

    Si un de ces jours de chine vous découvrez un objet de ponton marqueté de paille, se pourrait-il qu'il soit sorti des mains expertes de cet homme à la destinée si mouvementée?

Extraits du livre : Un corsaire au bagne, mes pontons, par Louis Garneray, Editions Payot